La "première", comme première impression

Publié le par Fab


C
'est fou l'effet que peut avoir sur moi la couverture d'un livre. Il m'arrive ainsi d'avoir des coups de coeur, une envie irrépressible de lire un roman simplement à cause de la couverture, sans même connaître le sujet du roman en question. C'est ce qui vient de m'arriver.

En feuilletant un magazine littéraire et alors que je n'ai aucune idée de ce que je vais me mettre sous la dent après L'Aliéniste, je suis tombée sur une publicité des éditions Héloïse d'Ormesson. Et là, j'ai été happée par la couverture de José de Richard Andrieux. Un bout'chou haut comme trois pommes vu de dos. Ce petit José m'a fait littéralement craqué. Sûr, il faut que je le lise, c'est comme ça. 

En attendant de pouvoir foncer chez mon libraire, je me renseigne un peu sur l'histoire de José. Tant qu'à faire, je préfère quand même m'assurer que le sujet m'intéresse un tantinet même si mon jugement est déjà dangereusement faussé. Alors voilà, José est un petit garçon de neuf ans qui vit seul avec sa mère, n'a jamais connu son père et s'est inventé un univers bien à lui dans lequel il reste enfermé. A priori, ma première impression était fondée.
La suite de l'histoire de José et mon avis définitif et innocent... prochainement.

Je vous livre quand même (en tout petit) cette première de couv' qui m'a fait craqué.



Inversement, il y a des livres que je n'ai jamais pu lire à cause du dessin de couverture. 
Un exemple ? La peste de Camus.
Pourtant, s'il y a bien un roman qui m'a marqué et que j'ai lu, relu et relirais, c'est L'Etranger du même Albert Camus.
La Peste, je n'ai jamais réussi à aller jusqu'au bout. Pourtant, j'ai ressayé plusieurs fois, après un temps d'interruption, ayant bien conscience du ridicule de la situation, mais, à chaque fois, je me retrouvais avec cette image entre les mains et, au bout d'un moment, je laissais tomber n'ayant plus envie d'avoir à affronter quotidiennement ce dessin immonde (va peut-être falloir que j'aille voir un psy moi...). Ou alors il aurait fallu que je n'ai à ouvrir le livre qu'une seule fois pour ne le refermer définitivement qu'à la fin...

Il y a ainsi de belles découvertes littéraires (ou de totales désillusions du reste) qui commencent de façon aussi improbable qu'un regard jeté subrepticement sur une couverture.

Et il en va chez moi des titres comme des illustrations.
Mais ça, c'est une autre histoire... l'occasion d'un prochain billet peut-être ;-)

Publié dans Humeur

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